LES IMMUNOGLOBULINES MONOCLONALES

LES IMMUNOGLOBULINES MONOCLONALES
PIC Monoclonal

INTRODUCTION

La prévalence des immunoglobulines monoclonales dépistée à l’électrophorèse des protéines sériques (EPS) dans la population générale augmente avec l’âge. Elle atteint 8,8% chez les patients de plus 80 ans.
Elles ne sont toutefois pas toujours signe de malignité. Outre les causes réactionnelles possibles (infections aigues/chroniques, maladies auto-immunes … ), le diagnostic différentiel entre une immunoglobuline monoclonale de signification indéterminée (IMSI) et une immunoglobuline monoclonale associée à une hémopathie maligne (myélome, maladie de Waldenstrom, lymphome … ) s’impose fréquemment. Plus de la moitié des immunoglobulines monoclonales de découverte fortuite sont des IMSI.
Une IMSI est définie comme une immunoglobuline monoclonale isolée et inférieure à 30g/L asymptomatique. C’est un diagnostic d’élimination.
La présence d’une IMSI ne nécessite aucun traitement mais une surveillance régulière (cf logigramme au verso) compte tenu du risque d’évolution maligne de 1%/an (en fonction du taux et de l’isotype, l’hématologue peut imposer une surveillance plus rapprochée).

janvier 2019

PROCALCITONINE (PCT)

PROCALCITONINE (PCT)
Intérêts diagnostique et pronostique

INTRODUCTION

La procalcitonine est un précurseur de la biosynthèse de la calcitonine dont le taux augmente précocément en cas de sepsis. Elle est produite en réponse au « Tumor Necrosis Factor » (TNF), à l’interleukine-6 (IL-6) et aux endotoxines bactériennes. Sa concentration sérique augmente parallèlement à la production d’agents infectieux et diminue lorsque l’infection est contrôlée.

janvier 2019